Le proche aidant et l’aidant familial sont reconnus par la loi dans le code de l’action sociale et des familles : « Art. L. 113-1-3. – Est considéré comme proche aidant d’une personne âgée son conjoint, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin, un parent ou un allié, définis comme aidants familiaux, ou une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables, qui lui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne. »
Accompagner un proche souffrant d’une maladie d’Alzheimer ou pathologies apparentées est une expérience marquante sur le plan humain, émotionnel, physique et social.
Si le patient au fil de sa pathologie s’altère sur le plan du jugement, de la communication, de la mémoire et finit par se perdre, il s’agit pour l’aidant de se reconstruire au travers de la relation d’aide.
L’aide aux aidants peut se poursuivre au delà du décès du patient par l’accompagnement du deuil.
Les groupes de parole permettent des échanges libres entre aidants sur leur vécu, les difficultés qu’ils rencontrent et les solutions qu’ils ont pu mettre en
place.
C’est un moment de répit accordé à l’aidant qui ne s’en autorise que très peu. Les aidants expriment combien l’écoute et le soutien leur sont indispensables.
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